Back to… Ben, the past, en fait.

Hier matin, en me levant, j’ai cru ma dernière heure arrivée. Oui.

Je me suis étranglée avec ma tartine.

Et une girafe qui s’étrangle, c’est gore, rapport à la longueur du cou qui rend la trachéotomie compliquée (Doug Ross, je te love, mais j’ai pas fini de parler, là. Va m’attendre en salle de repos. Et, tant qu’à faire, chéri, ramasse ce qui reste de la tartine. Merci.)

Hier, donc, je petit-déjeunais devant BFM TV, et soudain, j’entends le journaliste annoncer :

“L’équipe féminine du PSG ne pourra pas jouer son prochain match au Parc des Princes PARCE QUE LES INSTANCES DU CLUB CRAIGNENT QUE LES FILLES ABIMENT LA PELOUSE ET PERTURBENT AINSI LE JEU  DES GARCONS”

GNEEEE?

Et pourquoi ne pas proposer à ces demoiselles de troquer le ballon rond contre des cours d’art ménagers, pendant qu’on y est ? Réveillez-vous, messieurs du PSG, j’ai une grande nouvelle à vous annoncer : les années 50 sont finies depuis un bon bout de temps ! Sans essayer de démontrer l’évidence (à savoir que les propos tenus relèvent de la discrimination pure et simple), je me permettrais simplement de poser une question : le jour où le foot féminin deviendra source de profit pour le PSG (et ça ne devrait pas tarder, à en juger par le succès de la récente coupe du monde féminine), ce jour-là, donc, je suppose que le club s’en tiendra à la même logique et redistribuera TOUS les profits aux équipes féminines afin de ne pas “abimer” la bonne tenue de ses comptes, non ?Non ? Comme c’est étrange… On dirait que ma logique féminine a encore fourché… Bon, ben je vous laisse, alors. On m’attend en salle de repos !